Le coeur marin, de Raymond Queneau (12/05/2012)

 

Regrets perdus dans la marée

crêtes abîmées par le vent

ceux-là sans cesse ramenés

et celles-ci disparaissant

nul effluve nulle rosée

ne vient calmer le palpitant

la vague verte abandonnée

s'abat perpétuellement

tandis que chaque jour rapporte

tous ces regrets devant la porte

 

Raymond Queneau, Fendre les flots, Gallimard,

1968, p. 61.

Carton enduit de 15x15 d'Elisabeth Coulognier à retrouver sur http://l-ivredematieresetdecouleurs.blogspot.fr/p/petits-...

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