Vert, 2 d'Antoine Emaz (10/10/2010)
la lumière tourne
lente
c’est un jardin l’hiver
en fin d’après-midi
la maison calme
il faudrait que les mots ne fassent pas plus de bruit que les choses qu’on les entende à peine dire la table l’herbe le verre de vin comme une vaguelette une ride de son sur la vie silencieuse quasi rien
le frigo vibre
entre vert et jaune
la glycine hésite
pour son restant de feuilles
tout se tient
et tremble
Extrait de Peau, Edition Tarabuste
21:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème;poésie, vert 2, antoine emaz | Facebook | Imprimer | | |