De nuit, de Georg Trakl (25/10/2014)

 

 

Antoine Wiertz Deux jeunes filles ou l belle rosine 1847.jpg

 Antoine Wiertz, 1847, la Belle Rosine

 

Le bleu de mes yeux s’est éteint dans cette nuit,
L’or rouge de mon cœur. O ! Le silence de la lampe allumée.
Ton manteau bleu enveloppa celui qui tombait.
Tes lèvres rouges scellèrent l’enténèbrement de l’ami.

Georg Trakl, Poèmes, traduits et présentés par Guillevic, éditions Obsidiane, 1986, réédité (Vingt poèmes de Georg Trakl) en 2006,  p. 35.

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