Le poème sait bien que le malheur du monde est grand, de James Sacré (23/03/2013)
Marc Léonard. La plage sous l'orage. A retrouver sur ses sites, là et là
On finit toujours par aimer le bruit des mots
Ce qui tremble et qui chante en leur malheur
qu'on oublie
Treblinka Chatilla, l'amour et le vin doux, scandale!
Et le plaisir qu'un film prend à des endroits d'une Pologne
ou d'ailleurs
Le noir du temps qui se transforme en couleur tendre
Débris campagne qui s'est installée traveling
Pour aller où?
Le malheur du monde est sans âge
Sabra Cambodge la frange au loin du Chili Saquiet
Hiroshima Bézier sacs de Rome et de Bizance on s'habitue,
les mots
Sans rien d'assez vrai poème qui les musique en mensonges
Pour que le bonheur soit encore possible
Pour caresser le peu qui reste;
Ecrire est un geste de vivant
Qui pense au mot bonheur dans le bruit de la mort.
Une fin d'après-midi à Marrakech, Le poème sait bien que le malheur du monde est grand, p156, Editions Ryôan-ji
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